La table du kiné est certainement le premier accessoire que l’on remarque en rentrant dans un cabinet. C’est là que se passe une bonne partie de l’activité de l’homme de l’art, notamment l’auscultation et les massages. Son confort est à la base de la qualité des soins, raison pour laquelle elle est choisie pour s’adapter aux gestes du thérapeute. Découvrons un peu ce qui se cache sous une bonne table de massage.
Les qualités d’une bonne table de kiné
Les multiples possibilités qui caractérisent les nombreux modèles sur le marché ne facilitent pas la vie des professionnels désireux de s’équiper. Une table de kiné électrique, est-elle vraiment nécessaire ? Faut-il privilégier l’aluminium plutôt que le bois ? Passons en revue les qualités d’une bonne table de kiné.
Stabilité et ergonomie
Une bonne table de kiné est avant tout robuste et confortable pour supporter tout type de patient. La largeur standard se situe autour de 60 cm de manière à ce que le praticien puisse se déplacer autour pour prodiguer ses soins. Une bonne résistance au travail est ensuite nécessaire et doit avoisiner au moins les 200 kilos. Le poids d’une personne augmente en effet sur une table de kiné parce qu’il n’est pas uniformément réparti, et que le patient subit parfois de vigoureuses pressions.
Le système d’élévation
Les tables fixes sont moins chères, mais tous les praticiens rêvent aujourd’hui d’une table de kinésithérapie électrique. Celle-ci offre des réglages possibles, grâce à des commandes électriques qui procurent un confort inégalé pour le patient. De nombreuses positions sont possibles avec l’inclinaison du dossier, des repose-pieds et l’ajout de coussins ou d’une têtière. Certaines tables permettent de basculer le corps de manière à ce que le cœur se retrouve sous les genoux, en position dite « declive ».
Une kinésithérapie électrique est aussi réglable en hauteur pour s’adapter à la taille des thérapeutes dans le cadre d’un cabinet où travaillent plusieurs associés. La table de massage à élévation hydraulique a la même finalité qu’une table de kinésithérapie électrique, mais elle est activée au pied via un système de vérin. Son intérêt ? Elle n’a pas besoin d’électricité pour fonctionner et convient bien aux cabinets où un branchement électrique serait compliqué.
Le dossier et la têtière
Une table de kiné se distingue d’une simple table de massage par son dossier avec cavité faciale qui sert pour les manipulations osseuses. Les tables à têtières sont l’apanage des ostéopathes, notamment pour les manipulations cervicales et crâniennes.
Les détails plus personnels
Selon les pratiques professionnelles, certains détails vont avoir une importance essentielle, car une table de kiné diffère quelque peu d’une table d’ostéopathe.
La table d’un ostéopathe va être plus basse et surtout revêtue d’un matériau beaucoup plus ferme.
Les pressions qu’il exerce sur les vertèbres de ses patients ne doivent pas être émoussées par le moelleux d’un revêtement. Sa hauteur doit aussi permettre au thérapeute de soulever son patient à la force des cuisses et non en sollicitant son dos.
Au niveau des matières, l’aluminium est recommandé pour une activité où les normes d’hygiène sont élevées. Le bois offre cependant une solidité analogue. Le polyuréthane est le matériau souple et résistant qui recouvre de nombreuses tables de massage et de kiné. Il épouse parfaitement les courbes des corps allongés sur la table. Il est aussi parfaitement imperméable, antimicrobien et sa couleur résiste bien aux assauts du temps et de la lumière.
Enfin, l’idéal pour un kiné est d’être armé d’une seconde table pliante, qu’il pourra emmener en déplacement. Cet équipement concerne notamment les kinés qui travaillent avec les milieux sportifs.
Le secret d’une bonne table de massage et d’examen réside dans son adéquation parfaite avec les besoins du thérapeute. Ceux-ci sont simplement fonction de la spécialité, de la formation et des habitudes de travail de chacun.