Ce qu’il se passe dans le cerveau en cas d’autohypnose

En pratique, on est tous hypnotisables, et il est possible de nous faire faire absolument n’importe quoi. Bien évidemment, il y a des différences d’une personne à l’autre qui obligent l’hypnotiseur à adapter sa technique, mais ce n’est qu’une question de temps et de compétences. Cet article parle de ce qui se passe dans le cerveau en cas d'autohypnose. 

Ce qui se passe dans le cerveau lorsque vous faites l'expérience de l'auto-hypnose

L'hypnose est un outil thérapeutique qui vous permet de surmonter de nombreux problèmes, en utilisant les caractéristiques d'une ressource exceptionnelle : notre esprit. Ainsi, il faut avoir un contrôle total sur notre vie, découvrir de nouvelles façons d'interpréter et de comprendre la réalité environnante, mais aussi vos expériences. Le processus d'induction de l'hypnose en soi est relativement simple. Si le bon processus est appris et suivis des étapes simples et ciblées, il faut conditionner certains comportements, pour atteindre de nouveaux objectifs de vie. Comme vous pouvez le comprendre, il ne suffit pas de fermer les yeux pour vivre l'état hypnotique, même si l'hypnose est un état d'esprit naturel et spontané, que vous parvez tous à produire. L'auto-hypnose s'avère être un instrument d'une efficacité prouvée, qui vous permet d'obtenir des résultats exceptionnels, en suivant une procédure précise.

L'hypnose n'est pas le sommeil.

Vous comparez souvent l'hypnose au sommeil, mais malgré cela, il n'en est rien, en fait elle a des corrélats neurophysiologiques précis qui la distinguent. De ce point de vue, il a été étudié par les neurosciences, au moyen d'instruments électroencéphalographiques, pour voir exactement ce qui se passe dans notre cerveau pendant l'état de transe hypnotique. L'électroencéphalogramme est une technique d'enregistrement non-invasive de l'activité électrique spontanée de notre cerveau. Grâce à la connexion de certaines électrodes, il est possible de distinguer différents types d'ondes ou de rythmes cérébraux, qui varient en fonction de l'activité pratiquée. Par exemple, l'état de veille est caractérisé par des ondes Bêta spécifiques, tandis que la relaxation est caractérisée par des ondes Alpha. Dans les états de relaxation profonde, des ondes Thêta sont produites, qui précèdent le sommeil et caractérisent également le sommeil paradoxal. Il a été scientifiquement prouvé que l'activité électrique pendant l'auto-hypnose passe de la production d'ondes Bêta à la production d'ondes Thêta, dans laquelle notre cerveau et son potentiel sont pleinement exploités. Mais comment est-il possible, alors, que l'hypnose ne soit pas un état de sommeil ? Si vous venez de dire que pendant l'hypnose le même type d'ondes associées à la relaxation et au sommeil lui-même sont produites.

Que se passe-t-il dans le cerveau pendant l'hypnose et l'auto-hypnose ?

Pendant l'état d'hypnose et d'auto-hypnose, une activité neuronale plus intense a été détectée, en particulier dans cette zone du cerveau appelée cortex cingulaire antérieur. Cette zone du cerveau est impliquée dans les processus d'attention et de contrôle. Puis, en même temps, une réduction de l'activité dans le tronc cérébral, une zone du cerveau qui établit la relation entre notre corps et le milieu environnant, apparaît également. Cela indique que lorsqu'on est en auto-hypnose, on se concentre sur les états intérieurs et on se détache de l'extérieur pour maximiser le potentiel expressif. Un autre élément important est que pendant l'auto-hypnose, l'activité cérébrale se déplace vers l'hémisphère droit, qui devient l'hémisphère dominant. Si vous ne le savez pas déjà, l'hémisphère gauche est consacré à l'analyse logique et rationnelle des événements, tandis que l'hémisphère droit est le siège des émotions, de la créativité et de l'intuition, de tout ce qui est inconscient. C'est parce qu'avec l'auto-hypnose, il faut entrer en contact avec la partie la plus profonde de votre esprit, celle où résident toutes les potentialités et les souvenirs inconscients. De plus, les nombreuses recherches en neurosciences confirment le fait que l'homme n'exploite qu'une petite partie de son potentiel mental, environ 5 %. Même si cela n'est pas valable pour tout le monde de la même manière.