15 mythes et vérités sur la rhinoplastie

Comme d’autres interventions, la rhinoplastie est une chirurgie qui suscite de nombreux doutes et même certaines craintes. Ces craintes se fondent sur l’intervention elle-même, du temps de récupération et des résultats. Ce ne sont là que quelques-unes des craintes les plus récurrentes. Beaucoup de gens pensent que cette intervention est toujours une intervention purement superficielle, ce qui n’est pas totalement vrai.

Cette chirurgie peut être indiquée comme un traitement. Donc elle est indiquée pour les personnes ayant un problème fonctionnel spécifique et/ou cosmétique. Donc, soient ils n’arrivent pas à respirer normalement, soient ils veulent modifier leur harmonie faciale. Lors d’une rhinoplastie, le chirurgien doit toujours viser à maintenir la fonction nasale associée à l’amélioration des aspects esthétiques

1. La chirurgie plastique nasal purement cosmétique

MYTHE : actuellement presque personne n’opère son nez pour une question de beauté.

Lla chirurgie est dite esthétique si le consultant ne présente pas de plaintes, comme une déviation du septum :  S’il n’y a pas de problème fonctionnel, la chirurgie est esthétique..

2. La rhinoplastie est une procédure opératoire à risque

MYTHE : elle n’est pas considérée comme une intervention à risque que si :

  • Elle est pratiquée par un opérateur spécialiste.
  • Elle se déroule dans des hôpitaux ou des cliniques disposant de structures adéquates.
  • Le consultant est en bonne santé avec des examens préopératoires normaux.

Il s’agit d’une opération de courte durée (environ 2 heures) et la sortie se fait généralement le jour même ou le lendemain de l’intervention.

Comme toute intervention, la rhinoplastie s’effectue :

  • Avec une équipe préparée
  • Dans un hôpital bien équipé
  • Avec tous les examens préopératoires effectués

 Si « tout va bien », l'intervention est très calme, avec les risques inhérents à toute procédure chirurgicale.

3. Le nez peut causer des problèmes respiratoires

VÉRITÉ : si elle est mal faite, l'intervention peut provoquer des complications. En guise d’exemple, il y a le risque d’effondrement de la valve externe, les déviations septales à l’origine d’une difficulté respiratoire. Les causes d'éventuelle échec sont :

  • Patients présentant des caractéristiques anatomiques défavorables.
  • Aucun diagnostic préalable de problèmes respiratoires.
  • Mauvaise exécution technique de l’intervention.
  • Réponse inattendue du patient en période postopératoire (en particulier production excessive de fibrose).

Mais, il faut mentionner que si elle est effectuée correctement et avec une équipe compétente, cette intervention ne provoquera guère de problèmes respiratoires.

4. La rhinoplastie peut corriger les problèmes respiratoires

VÉRITÉ : ils peuvent être corrigés, par exemple une déviation du septum, des problèmes d’adénoïdes, etc.

En corrigeant chirurgicalement la déviation de la cloison nasale ou l’hypertrophie des coquilles nasales, on augmente le débit d’air dans les narines. Donc, la correction de ces deux des problèmes fonctionnels les plus courants améliore le schéma respiratoire nasal. De cette façon, les patients peuvent ressentir la sensation que le nez n’est plus bouché et qu’ils respirent mieux.

5. La guérison d’une rhinoplastie est très complexe

MYTHE : Le rétablissement après l'opération est généralement facile et relativement rapide.  Il faut un pansement externe pendant environ une semaine, ainsi que des médicaments par voie orale et nasale. La patiente peut reprendre ses activités habituelles après une période relativement courte. La moyenne est de 7 à 14 jours pour retourner au travail et un mois pour faire des activités physiques.

Le consultant peut avoir un œdème, des ecchymoses qui régresseront en une ou deux semaines.

6. Après l'intervention, la patiente respire difficilement

VÉRITÉ RELATIVE : Dans les premiers jours postopératoire, il peut y avoir une difficulté à respirer par le nez. Cela est dû à un gonflement secondaire, et cette difficulté s’améliore généralement avec l’utilisation de médicaments prescrits par l'opérateur.

Le patient peut avoir des difficultés. Mais aujourd’hui, il existe des pansements spéciaux où le patient peut respirer à travers.

Souvent le patient se plaint de l’utilisation d’un pansement nasale dans la période postopératoire immédiate. En plus, il se plaint aussi de devoir respirer par la bouche : Mais il existe aujourd’hui des pansements plus modernes, qui laissent passer l’air. Mais même avec un pansement classique, cette gêne est minime et rapide, puisque le chirurgien le retire dès que possible, en moyenne 12 heures.

7. La rhinoplastie est très douloureuse

MYTHE : les patients ne ressentent généralement, dans les premiers jours, que des douleurs légères à modérer. Ces douleurs sont traitées avec de simples analgésiques et d’anti-inflammatoires. Même chez les patients où des fractures nasales sont nécessaires, la douleur est très rare en période postopératoire.

8 . « Rien qu’en regardant », vous pouvez identifier qui s’est fait refaire le nez

MYTHE : Au contraire, l’idéal est d’obtenir un résultat naturel en harmonie avec le visage.

Cette idée était « vraie » il y a 30 ans, à une époque où les interventions étaient « en quelque sorte standardisées . Aujourd’hui, chaque chirurgie est adaptée à un patient, c’est-à-dire que chaque nez est opéré de manière à ce que le résultat final soit le plus harmonieux possible avec ce visage.

9. Il n’y a pas de « nez idéal », mais « le plus adapté à chaque visage ».

VÉRITÉ : Un beau visage est lié à la bonne proportion du visage...  La taille du nez doit être égale à la taille du front et du menton. C’est pourquoi un très petit nez pourrait facilement être perçu comme du “plastique”... Il doit toujours respecter les proportions .

Il est nécessaire de respecter le biotype du consultant, il est impossible de « faire » le même nez pour chacun.

10. La chirurgie nasal peut être pratiquée à tout âge

MYTHE : l’âge idéal pour opérer un nez est de 18 ans pour les femmes et de 21 ans pour les hommes,  le mieux est d’effectuer l’intervention après que les structures nasales aient été mieux définies, entre 16 et 18 ans.

11. Le bout du nez perd de sa sensibilité après l’intervention

LA VÉRITÉ. une perte de sensibilité se produit généralement, mais qu’elle est temporaire. En effet, elle revient quelques mois après le traumatisme opératoire.

12. La rhinoplastie peut être effectuée plusieurs fois

VÉRITÉ : lorsque la première intervention donne un résultat imparfait, une deuxième est envisageable après 6 à 12 mois. Cependant, une deuxième ou troisième intervention est toujours plus compliquée ».

L’idéal est de la pratiquer une seule fois, pour obtenir le résultat souhaité. Les patients qui ont une sorte d’état réparateur dans le nez, comme les patients fissurés, font généralement plus d’une opération, pour des retouches et pour viser un meilleur résultat esthétique.

13. Lors de la rhinoplastie, le patient choisit le format du nez qu’il souhaite avoir

MYTHE : le consultant ne peut pas « vouloir le nez de quelqu’un d’autre. Effectivement, l’anatomie et les proportions du visage doivent être respectées. Les désirs les plus courants sont d’amincir le dos et la pointe, de diminuer le giba, de diminuer les narines, de rectifier le dos avec la pointe... Le patient peut et doit parler avec son opérateur avant l'intervention, pour exposer ses attentes réalistes. Mais l’idéal est de faire un nez en fonction des traits du patient.

14. Le patient est libéré le jour même de l’opération

VÉRITÉ RELATIVE : certains chirurgiens libèrent son consultant selon des délais différents. Il peut les libérer en fin de la journée, après une nuit à l’hôpital ou le lendemain.

15. Le résultat de l'intervention peut être constaté dès le premier mois

MYTHE : au cours du premier mois, la patiente remarque déjà une différence...  Mais, il y a toujours un œdème, qui se manifeste progressivement. Le résultat final est même entre 3 et 6 mois. L’idéal est de 6 mois.

La rhinoplastie est la procédure opératoire qui demande le plus de patience.  Les résultats commencent à être visibles dès le troisième mois et changent en un an ou plus.

Conseils pour la préparation du nez en plastique

Pensez à vos objectifs : l’intervention est pour améliorer la forme du nez, la fonction respiratoire nasale ou les deux.

Avoir de réelles attentes : il ne sert à rien de vouloir « choisir » en fonction de l’apparence des autres. Il est conseillé de beaucoup parler avec votre chirurgien avant l'intervention pour lui exposer vos attentes. Mais en étant toujours conscient que l’idéal est d’avoir un nez en harmonie avec vos traits.

Choisissez un professionnel compétent avec lequel vous sympathisez : il est essentiel que vous vous sentiez à l’aise avec le professionnel choisi afin d’exposer vos attentes, de clarifier vos doutes et de vous sentir en sécurité pour l’opération.

Ne vous inquiétez pas pour le postopératoire : partagez avec le professionnel tous vos doutes et vos afflictions. Mais sachez que le rétablissement après une rhinoplastie est généralement calme et relativement rapide. En postopératoire vous utiliserez un pansement externe, une semaine environ, et de médicaments par voie orale et nasale.

Préparez-vous correctement pour l’opération : avant l’intervention, la personne doit éviter les médicaments anti-inflammatoires, l’aspirine et le ginko biloba. Mais elle doit aussi veiller à ne pas avoir de rhume ou de sécrétion nasale. Vous devez également vous laver les narines avec un jet de solution saline une semaine avant (pour éviter la contamination).

Durant la période préopératoire, effectuez et complétez les examens demandés par le chirurgien. Ce qui inclut également l’évaluation par un cardiologue (le risque chirurgical).